Extraits choisis de mes films favoris
Par Bruno Cinoche
Du gamin terrible de "La vie est un fleuve tranquille" au doublé aux Césars, le parcours de Benoit Magimel est on ne peut plus recommandable.
Les années 90 ponctuées par quelques seconds rôles notables chez Téchiné (Le petit voleur) ou Benoit Jacquot (La fille seule), La confirmation de l'étendue de son talent arrive surtout dans les années 2000, revanchard intriguant dans "Selon Matthieu", victime sexuelle dans "La pianiste" et même roi dans "Le roi danse".
La rencontre avec Chabrol ("La fleur du mal" et "la fille coupée en deux") lui vaut de développer son gout pour les rôles ambigus, son évolution physique lui permet de s'imposer dans des rôles physiques de "Nid de guêpes" à "Carbone".
Ces dernières années, remis sur le devant de la scène grâce à Emmanuelle Bercot (notamment le beau rôle d'éducateur de "La tête haute"), il impose sa silhouette devenue massive au fil des années dans l'hypnotique "Pacifiction" qui vaut beaucoup par sa présence mais on peut le préférer ironique dans "Incroyable mais vrai" ou attachant dans "Revoir Paris". En tous les cas, il est évident que le paysage du cinéma français de ces dernières années ne serait pas le même sans Benoit Magimel.
Benoît Magimel décrypte ses films, de "La Pianiste" à "Pacifiction" | Vanity Fair
À l'occasion de la sortie en salles du film "Pacifiction", réalisé par Albert Serra, Benoît Magimel s'est prêté au jeu du Carrière Timeline de Vanity Fair. À partir d'une sélection de film...
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