cinéastes : François Truffaut

Mon cinéaste français préféré, celui qui me touche le plus même dans ses films les plus mineurs, car toujours sincères et profondément humains. Truffaut, hétéroclite, a touché à pratiquement tous les genres construisant tout de même une filmographie homogène qui lui ressemble.

Truffaut, le jeune critique fougueux des Cahiers du Cinéma dans les années 50 passe à la réalisation à la fin de la décennie et devient le chef de file de la Nouvelle Vague avec "Les 400 coups"; style narrateur différent et un beau portrait d'une enfance difficile sans pathos mais avec un beau réalisme :



 

Le jeune Antoine Doinel court vers son destin, Truffaut nous donnera des nouvelles de son personnage à travers de bien jolis films  "Baisers volés", "Domicile conjugal" et "L'amour en fuite". Truffaut lui aussi prend son destin cinématographique et confirme son entrée parmi les grands dès les débuts des années 60 avec l'admirable "Jules et Jim', inoubliable histoire d'amour et d'amitié et un premier beau personnage de femme qui annonçait une belle série du cinéaste qu'on peu surnommer par l'undes titres de ses films "L'homme qui aimait les femmes " :


L'homme qui aimait les femmes, Dorléac dans "La peau douce", Deneuve dans "La sirène du Mississipi", Moreau dans "La mariée était en noir" ou encore Adjani dans "L'histoire d'Adèle H." mais aussi l'homme qui aimait suffisamment le cinéma pour consacrer un film entier au tournage d'un film.  "La nuit américaine", véritable cri d'amour à son métier lui vaudra l'oscar du meilleur film étranger :


Dans les années 80, ce sont d'autres coulisses, ceux du monde de théâtre que filme truffuat dans "Le dernier métro", peut-être son film le mieux construit, en tout cas, gros succès public et critique et 10 Césars à la clé, record toujours à battre :

Puis, viennent les 2 derniers films de Truffaut, parti trop tôt. Il y filme la dernière femem de sa vie, Fanny Ardant dans "La femem d'à côté", drame romanesque qu'il filme comme un thriller et "Vivement dimanche", policier qu'il filme comme une comédie. Tout Truffaut est résumé là, abordé tous les genres pour mieux se les approprier :