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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 10:05

Qui aurait misé sur lui à ses débuts il y a 20 ans? En tout cas, pas moi. Or, depuis même pas 5 ans, Matthew McConaughey a imposé son charisme et sa personnalité notamment grâce à des choix risqués mais pertinents.

Mettons que le déclic se passe en 2011 avec "La défense Lincoln". Dans ce thriller classique mais bien ficelé adapté d'un roman du grand Connely, McConaughey campe un avocat évoluant en aux troubles avec beaucoup de conviction:

A partir de là, l'année 2012 va se révéler incroyablement fructueuse, le strip-teaser de "Magic Mike" de Soderbergh, le tueur à gages flippant de "Killer Joe" de William Friedklin, l'homosexuel torturé de "Paperboy" aux côtés d'une sulfureuse Nicole Kidman jusqu'à "Mud" de Jeff Nichols où son rôle de fugitif est extrêmement troublant :

Alors, récoltant ce que l'on sème, McConaughey fait une apparition remarquée chez Scorsese ("Le loup de wall street"), décroche l'Oscar pour "Dallas buyers club" où sa performance physique de séropositif ne passe pas inaperçue et incarne dans "True detective" série policière qu'il co-produit avec son partenaire Woody Harrelson, un détective pas comme les autres, marqué par son passé de toxico :

Et pour finir, si comme moi vous êtes devenu accro de cet acteur, sachez qu'on le verra fin 2014 dans le prochain Christopher Nolan "Interstellar", un film de SF très attendu.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 15:04

 

Il aurait eu 100 ans cette année. Paris lui consacre une exposition. Vincent Cassel reprend son rôle mythique de "La belle et la bête". 3 occasions d'évoquer la carrière de cet acteur d'une rare élégance.

 

 

L'essentiel de sa carrière est étroitement liée à Jan Cocteau, association que nous avons évoqué précédemment sur ce blog. Mais la carrière de Jean Marais, hors la caméra de Cocteau, c'est pas mal non plus :

 

Dans les années 40, héros romantique par excellence, Jean Marais est parfait en Tristan moderne dans "Léternel retour" film de Jean Delannoy qui, reconnaissons le, n'a pas très bien vieilli :

 

 

A partir des années 50, l'acteur, contre toute attente, se spécialise dans le film de cape et d'épée, un genre qui du "Comte de Monte Christo" au "Capitan" lui convient parfaitement. Regardons le manier la baton avec charme et bravoure dans "Le capitaine Fracasse" :

 

 

Jean Marais, c'est donc d'un côté le héros des classiques français "Ruy Blas", "La princesse de Clèves", de l'autre le héros populaire de films d'aventures dont la célèbre série des "Fantomas" où son double rôle du journaliste Fandor en quête de justice et du génie du mal Fantomas parachève sa grande popularité :

 

Mais, pour boucler la boucle, quoi de plus logique pour dernier film majeur de sa carrière, une oeuvre hommage à Jean Cocteau, le superbe "Peau d'âne" de Jacques Demy où Jean Marais incarne un roi magistral à la fois obstiné voire optus mais sincèrement bon :

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 22:33

 

La star américaine vient de fêter ses 50 ans et même si sa carrière est composée de nombreux nanars, il y a tout  de même quelques pépites à sauver dans la filmographie de cet acteur fort talentueux.

 

 

Révéle dans les années 80 par tonton Coppola (une apparition dans "Rusty James", c'est avec les frères Coen, eux mêmes en début de carrière, qu'il s'impose comme tête d'affiche avec un look déjà incroyable (cela deviendra sa spécialité!) dans une comédie délirante "Arizona Junior" :

 

 

A l'époque, la filmographie est prestigieuse, "Birdy" d'Alan Parker (grand prix du jury à Cannes), "Leaving Las Vegas" où son rôle d'alcoolique paumé lui vaut l'Oscar du meilleur acteur et cette incroyable Palme d'Or "Sailor et Lula" de David Lynch où Cage et Laura Dern se donnent à fond dans cette cavale infernale :

 

 

Dans les années suivantes, d'autres belels rencontres et d'autres réussites, "Volte face" de John Woo, "Snake eyes" de Brian de Palma et surtout la rencontre toute en démesure de Scorsese et Cage pour "A tombeau ouvert", cauchemar d'un ambulancier new yorkais au bord de la folie :

 

 

C'est par la suite que les choses se gatent mais on trouve encore des petits bijoux dans la filmo de Cage comme l'étonnnant et original "Adaptation" où l'acteur est quasi méconnaissable en écrivain obèse :

 

 

Terminons par, à mon avis, le dernier grand rôle et grand film de Nicoals Cage à ce jour "Lord of war" d'Andrew Nicol, fascinant portrait d'un vendeur d'armes :

 

 

 

 

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 21:21

 

 

En gros, 20 ans de carrière, et une superbe collaboration avec le grand Scorsese, associationf ructueuse déjà évoquée sur ce blog et dont "Le loup de Wall street" vient de se rajouter à l'actif de ce tandem décidément fort inspiré :

 

 

 

Mais, DiCaprio, ça n'est pas que Scorsese. S'imposant jeune adolescent face à De Niro et Meryl Streep dans "Blessures secretes", le jeune homme est choisi par Woody Allen pour incarner, rôle prémonitoire, la jeune star montante de "Celebrity" :

 

Puis, après le triomphe de "Titanic" réalisé totu de même par un certain James Cameron, DiCaprio rencontre Spielberg pour "Attrape moi si tu peux", un film d'aventures riche en rebondissement, incroyable histoire d'un faussaire pourtant inspirée d'une histoire vraie. Di Caprio y dégage un charme et un charisme incroyable :

 

 

La suite, c'est donc Scorsese, encore et toujours Scorsese mais aussi Christopher Nolan pour "Inception" ou Clint Eastwood pour "Edgar". Si Eastwood, républicain convaincu, rate son film par trop respectueux et pas assez critique, DiCaprio livre ici sa plus belle composition, méconnaissable dans certaiens séquences :

 

Enfin ,cette anne, nous avons découvert Di Caprio en odieux propriétaire terrien esclavagiste dans "Django unchained". Sous la direction de Quentin Tarantino, Di Caprio se régale à jouer un mécahnt avec classe et finesse, s'imposant au milieu d'un casting très haut de gamme :

 

 

Souhaitons à DiCaprio 20 années aussi fructueuses avec ou sans Scorsese, avec ou sans oscar, son talent et la qualité de ses choix sont là et bien là, indéniablement.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 16:08
 A l'affiche il y a quelques mois dans "La majordome", il est de nouveau sous le feu de l'actualité cinématographique avec "Zulu", thriller politique qu ia cloturé cette année le festival de Cannes. Une double actualité dont je profite pour revenir sur la carrière de cet acteur épatant.
 
La révélation, fin des années 80, est "Bird" de Clint Eastwood où il campe un étonnant Charlie Parker avec ses failles et son génie, un rôle qui lui vaut un incontestable prix d'interprétation à Cannes :
 
Toujours à la recherche de rôles hors norme, il est difficile d'oublier son rôle de prisonnier dans l'inclassable "Crying game" de Neil Jordan mais le rôle majeur des années 90 reste le tueur à gages silencieux du très beau film de Jim Jarmush "Ghost dog" :

 
 
Enorme par le talent et même par le physique et pourtant possédant une aisance qui lui permet d'incarner un fascinant et inquiétant Idi Amin Dada dans "Le dernier roi d'Ecosse", un rôle encore incroyable qui lui vaudra enfin l' Oscar du meilleur acteur :
 

 
 
Son dernier rôle dans "Zulu" est celui d'un policier noir dans une Afrique du Sud toujours hanté par les démons de l'Apartheid. Un nouveau rôle charismatique pour Forest Whitaker aux côtés d'un inattentu Orlando Bloom, plus physique que jamais :

 
 
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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 15:01
C'est à la fin des années 90 que l'on découvre ce jeune acteur américain dans "Will hunting" de Gus van Sant, cinéaste qu'il vient de retrouver pour un bon film engagé sur le problème du gaz de schiste "Promised land", fraichement sorti en DVD et VOD :
 

 
 
Matt Damon accède très vite au vedettariat dans les années 2000 grace à deux séries de films de qualité à succés les "Ocean's eleven" et ses suites de Soderbergh et la ttilogie Jason Bourne "La mémoire dans la peau" et ses suites, films dans lequel l'acteur confirme son indéniable charisme dans tous les genres:
 

 
 
Attention, Matt Damon est de cette race d'acteur hollywoodien qui sait choisir ses films et ses réalisateurs : Scorsese pour "Les affranchis", Eastwood pour "Invictus", Terry Gilliam pour "Les frères Grimm", les frères Coen pour "True grit" et toujours cette fidélité à Soderbergh "Contagion" ou Gus van Sant "Gerry" :
 
         

 

 
 
Donc, aujourd'hui, Matt damon fait l'actualité DVD VOD avec l'excellent "Promised land" et l'actualité sur grand écran avec "Elyseum", film de SF sorti cet été et "Ma vie avec liberace", présenté triomphalement à Cannes et à Deauville et qui arrive prochainement sur nos écrans :

 
       
 
 
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 21:19
L'acteur, l'un des plus populaires de l'histoire du cinéma français vient de fêter ses 80 ans. Belmondo, un acteur qui aura toujours une place dans mon coeur et dans mon panthéon des meilleurs acteurs français. En effte, qui peut se vanter d'avoir aussi bien soutenu que lui le cinéma d'auteur et le cinéma populaire avec la même ferveur et le même enthousiaste :
 
Révélé par Godard, l'un des chefs de file de la Nouvelle Vague, dans "A bout de soufle", Belmondo sera épatant dans 2 autres films du cinéaste suisse "Une femme est une femme" et "Pierrot le fou". Dans ces 3 films, ke charisme de l'acteur est prodigieux et la liberté de ton de l'acteur colle avec la liberté d'expression du cinéaste :
 
Belmondo, acteur du rythme et de l'aventure par excellence, connu et reconnu pour avoir fait lui-même les cascades de ses films d'actio qu'il affectionne tant,  a trouvé en Philippe de Broca, le complice parfait : les 2 hommes s'en donnent à coeur joie et nous offre beaucoup de plaisirs avec des films comme "L'homme de Rio", "Les tribulations d'un chinois en Chine" ou "Le magnifique", 3 films où Bébel se déchaine pour notre plus grand plaisir :

 
Et n'oublions pas ses grands rôles exigeants dans lesquels il excella aussi, en vrac, je cite :
"Moderato cantabile" de Peter Brooks avec Jeanne Moreau d'après Marguerite Duras
"Leon Morin prêtre" avec la magnifique Emmanuelle Riva
"Le voleur" de Louis Malle
"Le doulos" de Melville
"Stavisky" d'Alain Resnais
 
Bon anniversaire, Monsieur Bébel!
 
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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 18:25
C'est donc le retour cette semaine sur les écrans de l'unique acteur français oscarisé à ce jour. Parcours donc incroyalbe pour cet acteur de mini série télé que peu de gens prenaient alors au sérieux. La grosse farce "Brice de Nice", malgré u ncarto nau box office ne nous avait pas fait changé d'avis mais le personnage d'espion fat et gaffeur des films OSS 117 de Michel Hazavanicious  lui permit d'exprimer tout son potentiel comique :
 
Dujardin décide alors de montrer toutes les facettes de son talent en jouant dnas le cinéma d'action (le convoyeur) et dans le drame psychologique (Un balcon sur la mer) mais ce sont les roles déjantés de publiciste totalement barré dans "99 francs" de Jan Kounen et d'écrivain alcoolique dans "Le bruit des glaçons" de Bertrand Blier qui l'imposent comme un excellent acteur :

 

 
Véritable show man, Dujardin va donc faire merveille dans "The artist", film hommage à l'age d'or du cinéma américain, il y danse, il y rit, il y pleure. Le triomphe inattendu de ce film muet en noir et blanc va donc faire de lui une star à Hollywood. Dujardin semble aujurd'hui gérer intelligemment la période post oscar, il incarne sobrement un espion amoureux dans son nouveau film "Moebiun" d'Eric Rochant, réalisateur des "Patriotes", et on l'attend avec impatience dans le prochain Scrosese pour un second rôle certes mais tout de même excusez du peu :

 

 
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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 15:28
Luchini, le beau parleur intello que l'on remarque au début de sa carrière dans les années 70 dans les films d'Eric Rohmer du "Genou de Claire" aux "Nuits de la pleine lune" en passant par un sidérant "Perceval le Gallois" était mal parti pour devenir l'un des acteurs français les plus populaires. Et pourtant, depuis le succés surprise au début des années 90 de "La discrète" où  il incarne un séducteur précieux et calculateur, il est devenu une figure incontournable du cinéma français :
 
Luchini se spécialise alors (sans se forcer) dans les films très écrits mais souvent, et c'est heureux dans le domaine de la légèreté:("Beaumarchais, l'insolent" de Molinaro, "Tout ça pour ça" de Lelouch, ou encore l'irrésistible patron de grand magasin dans "Riens du tout", premier film d'un certain Cédric Klapisch :

 
  Dans les années 2000, fidèle à son image, aussi à l'aise dans l'univers du "Molière" de Laurent Tulard où il incarne un truculent Monsieur Jourdain que dans l'univers fantasmagorique du monde de la culture vu par Jena-Michel Ribes dans "Musée haut, musée bas", il est même crédible en fan absolu de Johnny dans l'amusant "Jean-Philippe"de Laurent Tuel :

 

 
Les années 2010 sonr parties sur des chapeaux de roues pour Luchini qui enchaine succès sur succès, avec le thriller intimiste de François Ozon "Dans la maison" qui sort en DVD la semaine prochaine et les comédies si bien écrites de Philippe le Guay "Les femmes du sixième étage" et le gros carton français en ce moment dans les salles "Alceste à bicyclette". Les joutes verbales entre Luchini et Lambert Wilson sont un pur régal :
 

 
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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 16:13
Qui aurait cru en début d'année qu'il fallait regarder du côté de la Belgique pour trouver l'acteur de l'année 2012. Dans "Bullhead" un incroyable thriller sur fond de trafic de bétail filmé auss inerveusement et efficacement qu'un Scorsese, Matthias Schoenhaerts, étonnant dans un rôle de trafiquant chargé lui-même à la testérone impose un charisme digne d'un de Niro :
 
De l'ombre à la lumière, l'acteur belge se retrouve sous les feux des projecteurs cannois aux côtés (excusez du peu!) de Jacques Audiard et de Marion Cotillard. Dans "De rouille et d'os", Audiard, grand directeur d'acteurs, tire le maximum de Matthias. Il est parfait dans le rôle de cet homme rustre et basique qui va se révéler face à une femme ayant perdu l'usage de ses jambes. Plutot qu'un insupportable mélo, les 2 acteurs livrent un combat difficile et nerveux vers le retour à la lumière, soutenus par une mise en scène au couteau d'Audiard. L'un des grands films français de l'année où Matthias Schoenhart ne rate pas son entrée dans la cour des grands :

 
Attendons si 2013 va être l'année de la confirmation. On attend l'acteur dans plusieurs films dont "Suite française" où il incarne un soldat nazi. Ca promet...
 
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