Voici sans aucun doute le cinéaste italien à avoir fait exploser les conventions sociales tout au long de son oeuvre. Vous aurez l'occasion de vous en rendre compte mardi soir sur France 2 en
visionnant l'un de ses plus gros succès "La grande bouffe".
Dès les années 60, Ferreri met à mal les conventions sociales dans "Le lit conjugal", "Le mari de la femme à barbe" ou "Dillinger est mort" où Piccoli, quasiment seul devant la caméra de Ferreri
projette tranquilement l'assassinat de sa femme :
Les années 70 furent fastes pour le cinéaste. Que des réussites mais quss iquelques scandales!. Dans "Touche pas la femme blanche", Ferreri tourne un western parodique dans le trou des Halles. Les
acteurs s'y donnent à coeur joie, l'insolence est au rendez-vous :
Un film de cette époque que j'aime particulièrement "rêve de singe" où le personnage incarné par Gérard Depardieu qui recueillant une guenon représente le dernier espoir de l'humanité
dans une société apocalyptique :
L'un des derniers films marquants de Ferreri est "L'histoire de Pierra" où le cinéaste de nouveau dérange avec l'histoire de ce couple aux moeurs inhabituelles. Dans le rôle de la mère amorale, la
troublante Hannah Schygullah qui reçut le Prix d'interprétation à Cannes pour ce rôle :
Alors, mardi soir, ne ratez pas "La grande bouffe", gros scandale cannois qui reçut finalement le Grand Prix Spécial du Jury. Si vous ne devez voir qu'un Ferreri, je vous conseille celui là,
terriblement décapant :