Ce soir, j'ai revu un de mes films préférés "Les 400 coups", le premier Truffaut, un film qui porte un regard cruel et lucide sur l'enfance, une période parfois douloureuse à vivre. Truffaut avait
trouvé pour incarner cet adolescent mal dans sa peau un étonnant jeune homme à la fois triste et gouailleur, Jean-Pierre Léaud, qui allait devenir son acteur fétiche :
Truffaut va suivre alors les étapes importantes de la vie d'Antoine Doinel, le jeune héros des "400 coups". Dans "Baisers volés", un film drôle et tendre, Truffaut filme les premières amours et les
premiers boulots du jeune adulte qu'est devenu Antoine Doinel :
Dans "Domicile conjugal", Doinel est marié, va devenir père, mais ne devient vraiment pas adulte. Son mariage est un échec mais le film de Truffaut mélange savament scènes graves et
scènes cocasses :
Mais Léaud n'a pas incarné que Doinel pour Truffaut. Il fut aussi le jeune homme romantique au sens noble du terme du très beau film "Les 2 anglaises et le continent". Léaud, à la fois
précieux et séduisant, Truffaut, narrateur respectueux et passionné, le tandem fonctionne à merveille :
Dans "La nuit américaine", film où Truffaut raconte des anecdotes de tournage de films, c'est Léaud qui incarne le jeune acteur vedette tandsi que Truffuat joue le rôle du metteur en scène. Enfin
réunis tous deux devant la caméra, leur complicité n'a jamais été aussi évidente :
La Nouvelle Vague a 50 ans et on va fêter ça sans Truffaut! C'est moche.
Association fructueuse que le photographe Richard Avedon avait su éclairer magnifiquement. J'ai posté ce cliché sur mon blog, ici : <br />
http://ilestcinqheures.wordpress.com/2008/11/01/le-mystere-doinel/<br />
Bravo pour votre blog.<br />
Bien à vous.